Semaine du 2 au 8 janvier 2017
Chute du pesos, gasolinazo, déclarations et pressions de Donald Trump sur les grands groupes automobiles… En ce début 2017, l’actualité mexicaine est particulièrement suivie et commentée par les médias francophones.
SOCIETE
GAZOLINAZO
Mexique: protestations après une hausse brutale des prix de l'essence
Les protestations se multiplient depuis le 1er janvier au Mexique après la hausse de 20% du prix de l'essence.
Mexique : manifestation contre la hausse des prix des carburants
Hausse du prix du carburant de 20 %, les Mexicains ne décolèrent pas
Face à la colère des Mexicains, le président justifie la hausse du prix du carburant
Les Mexicains se soulèvent face au prix du carburant
Mexique : émeutes et pillages après la hausse du prix de l’essence
Mexique: des milliers de personnes dans les rues
Mexique : des manifestations massives contre la hausse du prix de l'essence
FRONTIERE MEXIQUE-USA
Trump admet que son mur à la frontière mexicaine sera d'abord payé par les Américains
Donald Trump demande au Congrès de payer la construction du "Grand Mur" à la frontière mexicaine
Mur à la frontière mexicaine: Trump pourrait écoper de la facture politique
Trump assure que le Mexique paiera pour le mur promis
La Presse - 06/01/2017 Le président désigné des États-Unis, Donald Trump, a répété vendredi que le Mexique paiera éventuellement pour le mur qu'il a promis d'ériger le long de la frontière entre les deux pays pendant la campagne électorale, tout en reconnaissant que le Congrès devrait avancer l'argent pour le concrétiser au plus vite.
L'ancien président mexicain attaque Trump sur son projet de mur
Les Mexicains, grands gagnants de l’ALENA?
« Le pire accord commercial de tous les temps », « un désastre pour les travailleurs américains »… Donald Trump ne manque pas de qualificatifs pour exprimer son aversion envers l’ALENA, l’accord de libre échange entre les Etats-Unis, le Canada et le Mexique entré en vigueur en 1994. Les Mexicains seraient donc les grands gagnants de l’ALENA. Mais qu’en est-il vraiment? Le New York Times s’est penché sur la question et est parti mener l’enquête au Mexique. Ce qu’ils ont trouvé est bien plus nuancé que la rhétorique du président élu des Etats-Unis.
Mexico nomme un ministre des Affaires étrangères Trumpo-compatible
Quatre mois après avoir été contraint d’abandonner son poste de secrétaire d’Etat aux Finances pour avoir été à l’origine de la très contestée invitation de Donald Trump par Enrique Peña Nieto, le Président du Mexique, le 31 août dernier, Luis Videgaray revient en force au gouvernement avec le titre de ministre des Affaires étrangères.
Procès inédit à Bruxelles: 7 patrons d'entreprises pharmaceutiques belges jugés aux côtés d'un baron de la drogue mexicain
Ce mercredi, le tribunal correctionnel de Bruxelles entame le procès de sept patrons d'entreprises pharmaceutiques belges et du baron de la drogue mexicain Ezio Figueroa-Vasquez. Selon le parquet fédéral, les entreprises auraient livré des médicaments au trafiquant qui en aurait tiré des millions de pilules de drogue.
ECONOMIE
Les Mexicains ont transféré 25% de fonds en plus en novembre - Actualités Asset Management (sur abonnement)
Les fonds transférés au Mexique par des travailleurs mexicains basés à l’étranger ont augmenté de près de 25% sur le mois de novembre en dollars, à 2,36 milliards, contre 1,9 milliard en novembre 2015, d’après des chiffres publiés hier par la banque centrale.
Le peso mexicain à un nouveau plus bas historique
Le peso mexicain a touché mercredi un nouveau plus bas record, dans la crainte des conséquences pour le pays des politiques que mettra en oeuvre Donald Trump après son investiture le 20 janvier. La devise mexicaine a reculé de plus de 2%, jusqu'à 21,624 pour un dollar
Le peso mexicain à un nouveau plus bas historique
La banque centrale mexicaine est intervenue pour soutenir le peso
Agefi.fr - 05/01/2017 La banque centrale mexicaine a indiqué hier qu'elle avait cédé du dollar pour soutenir le peso, tombé mercredi à un plus bas record en raison des craintes de mise en oeuvre de politiques protectionnistes et anti-immigration par le président-élu américain Donald Trump.
Trump à la Maison-Blanche : l'inquiétude côté mexicain
Nous sommes à Ixmiquilpan à plus de 150 kilomètres de la capitale. Ces dernières décennies, de nombreux habitants ont quitté la commune pour s’installer aux Etats-Unis, souvent de manière illégale. Alors, si ces personnes devaient être expulsées du territoire américain, et revenir là, cela causerait de sérieux problèmes. Monica Arroyo a une fille qui vit en Floride, travaillant clandestinement dans un restaurant à Clearwater. Monica dépend en grande partie des 200 dollars américains que lui envoie sa fille chaque mois.
INDUSTRIE AUTOMOBILE
Le marché automobile mexicain a atteint un niveau record en 2016
En 2016, les ventes d’automobiles au Mexique ont augmenté de 19 % et atteint le niveau record de 1,6 million d’unités, ont annoncé les professionnels du secteur (association des concessionnaires et association de l’industrie automobile). Nissan a conservé la première place sur le marché automobile mexicain l’an dernier, avec un peu plus de 400 000 véhicules vendus et une part de marché de 25 %. General Motors se classe deuxième, avec 309 000 ventes une part de marché de 19 %, et le groupe Volkswagen troisième, avec 247 000 ventes et une part de marché de 15 %. Toyota arrive en quatrième position, avec 105 000 véhicules écoulés (+ 25 %) et une part de marché de 6,5 %. Hyundai et Kia ont pour leur part occupé environ 6 % du marché mexicain en 2016, ajoute AUTOMOTIVE NEWS (5/1/17).
Le Mexique, cible de Trump, est devenu un grand de l'automobile
Le Mexique est le quatrième pays exportateur de véhicules légers dans le monde et le septième fabricant mondial de voitures, selon des chiffres professionnels. Le secteur automobile représente dans ce pays un chiffre d'affaires annuel de 52 milliards de dollars et plus de 875.000 emplois directs, indique le ministère de l'Economie mexicain.
Le protectionnisme de Trump fait grincer les républicains
Le retour des barrières tarifaires aux frontières américaines, promis par Trump, ne réjouit pas au sein de son parti (et inquiète les économistes).
INDUSTRIE AUTOMOBILE - GM
Trump veut taxer General Motors sur les voitures importées
"General Motors livre des voitures Chevy Cruze, fabriquées au Mexique, à ses concessionnaires aux États-Unis sans payer de taxe. Fabriquez aux États-Unis ou payez une lourde taxe frontalière", a tweeté le président élu, qui prendra ses fonctions le 20 janvier.
Donald Trump menace General Motors, Ford renonce à son usine au Mexique
General Motors a rapidement réagi au tweet du président élu en affirmant dans un communiqué diffusé sur son site que toutes les berlines Chevrolet Cruze vendues aux Etats-Unis étaient fabriquées dans son usine de Lordstown dans l'Ohio.
INDUSTRIE AUTOMOBILE - FORD
Automobile: l'Américain Ford annule son projet d'usine au Mexique
Ford fait machine arrière : le géant ne construira pas de nouvelle usine au Mexique, contrairement à ce qu’il avait annoncé en avril 2016.
Ford annule la construction d'une usine au Mexique
Ford fait confiance à Trump et renonce à investir au Mexique
Etats-Unis : Ford rapatrie ses investissements du Mexique sous la menace Trump
Mexique: le gouvernement "regrette" la décision de Ford d'annuler son projet d'usine
Dans un communiqué, le groupe assure désormais qu'il utilisera près de la moitié de cette somme (700 millions de dollars) pour augmenter les capacités de son usine de Flat Rock située dans le Michigan, un Etat du Nord des Etats-Unis durement frappé par la désindustrialisation et où Donald Trump avait obtenu une victoire cruciale à la présidentielle. Il maintiendra cependant en partie son projet de transférer la production de ses petites voitures au Mexique en faisant fabriquer son modèle Focus dans son usine existante de Hermosillo au lieu de la nouvelle initialement prévue à San Luis Potosi.
Trump a-t-il fait plier Ford ?
« Nous n'avons pas conclu d'accord avec le président élu », a affirmé dans un entretien avec la chaîne CNN Mark Fields, qui reconnaît toutefois en avoir discuté mardi avec le vice-président élu Mike Pence. « Nous avons fait ce qui est bon pour nos affaires, avant toute chose », a encore affirmé le PDG, justifiant ce changement de cap par « un environnement plus positif pour l'industrie manufacturière et l'investissement » aux États-Unis.
Ford renonce à une usine au Mexique : un avant-goût de l'ère Trump
"Evidemment, ce n'est pas une bonne nouvelle pour nous", a déclaré le ministre mexicain de l'Economie Ildefonso Guajardo, prévenu mardi par Ford seulement quelques minutes avant l'annonce. Selon M. Guajardo, la décision du constructeur américain est due à une diminution de la demande de véhicules légers, qui devaient être produits dans la future usine mexicaine, mais aussi à "sa situation particulière dans son dialogue avec la nouvelle administration".
Usine au Mexique : Ford cède bien volontiers à Trump - France 24
France24.com - 04/01/2017 Donald Trump s'est posé en défenseur du "made in USA" après l'annulation par Ford de la construction d'une usine au Mexique. Mais loin d'obéir au président élu, le constructeur a profité du contexte pour abandonner un projet jugé peu rentable.
INDUSTRIE AUTOMOBILE - TOYOTA
Toyota, nouveau géant industriel étrillé par Trump
C'est à nouveau par un tweet rageur que le président élu s'en est pris au numéro un mondial de l'automobile, l'accusant de vouloir construire une usine au Mexique pour y fabriquer des voitures destinées au marché américain
Toyota, nouveau géant industriel étrillé par Trump
Construction d'une usine au Mexique : quand Trump menace Toyota de représailles
Dans son message, le futur président américain fait référence à une « nouvelle usine » que le groupe japonais projetterait de construire à « Baja, Mexico » pour y fabriquer des modèles Corolla. Après cette annonce, l'action Toyota partait en baisse de 0,55 % vers 18 h 40 GMT à Wall Street où elle est également cotée.
Trump menace Toyota en cas de construction d'une usine au Mexique
Selon le Wall Street Journal, le PDG de Toyota venait tout juste d'afficher sa proximité avec le président élu américain. "Si vous regardez sur le long terme, nous allons dans la même direction", avait déclaré Akio Toyoda devant la presse. Enfin, l'usine que le groupe fait construire au Mexique sera sans aucun impact sur l'emploi aux Etats-Unis que M. Trump affiche comme une priorité. Dans son dernier rapport financier, le groupe japonais assurait en effet que la production du modèle Corolla visé par M. Trump serait transférée du Canada vers le Mexique.
Usines délocalisées au Mexique : après Ford et General Motors, Trump menace... Toyota
Depuis le début de la campagne présidentielle, le républicain a fait la promesse de lutter contre la désindustrialisation, prenant tout particulièrement pour cible les investissements des grands groupes américains au Mexique. Viser une entreprise étrangère constitue une nouvelle étape dans cette démarche protectionniste dont on retrouve des adeptes parmi la classe politique française.
Après Ford et GM, Donald Trump s'attaque à Toyota
Le PDG Akio Toyoda a souligné que le groupe était conscient de sa responsabilité dans le développement régional et l'emploi, tout en rappelant qu'aux États-Unis aussi il contribuait à l'économie par les impôts et en offrant du travail. Il admet toutefois «suivre avec attention les décisions et mouvements du président américain», selon des propos rapportés par la presse japonaise.
L'inquiétude fait tâche d'huile dans l'archipel puisque le patron de Honda, Takahiro Hachigo, s'est senti obligé de préciser qu'il n'avait pas «dans l'immédiat l'intention de revoir ses plans au Mexique».
Après Ford et General Motors, Toyota se fait tancer par Donald Trump
La filière automobile est particulièrement dans le collimateur de M. Trump, car c’est le secteur qui a le plus profité de l’instauration de l’accord de libre-échange nord-américain signé en 1994 par les Etats-Unis, le Canada et le Mexique pour réorganiser sa production. Au moment de la signature, le Mexique fabriquait 1,1 million de véhicules. Aujourd’hui le chiffre s’élève à 3,4 millions. Grâce à des salaires inférieurs de 80 % à ceux pratiqués aux Etats-Unis, le Mexique, en un peu plus de vingt ans, a ainsi pratiquement doublé sa part de marché dans la production nord-américaine. Désormais une voiture sur cinq de la zone est fabriquée au Mexique.
Usine au Mexique: Trump menace Toyota de représailles | Jeremy Tordjman
Toyota, la nouvelle cible de Donald Trump - France 24
Trump menace Ford, Toyota, GM… le Mexique tremble
Ford, General Motors, les marques US ont franchi le Rio Grande. Les Japonais également et plus timidement les Européens (VAG et Fiat). Le Mexique est le paradis absolu pour tout constructeur. Le principal critère est résumé par le journal canadien La Presse. «En moyenne, la rémunération hebdomadaire d'un ouvrier affecté à la chaîne d'assemblage est de 948$ au Canada contre 133,90$ au Mexique.»
INDUSTRIE AUTOMOBILE - JEEP
La Jeep mexicaine ne s'attire pas (encore?) les foudres de Trump
Jeep, la marque symbole des véhicules tout-terrain aux États-Unis, n'a pas encore suscité l'ire de Donald Trump alors que son constructeur, Fiat Chrysler, va bientôt vendre aux États-Unis un de ses modèles fabriqués au Mexique.
La Jeep mexicaine ne suscite pas, encore, l'ire de Trump
la Jeep Compass, qui était fabriquée jusqu'en décembre dans une usine du groupe à Belvidere dans l'Illinois (nord), a vu sa production transférée dans une usine du groupe à Toluca au Mexique et sera vendue aux Etats-Unis, et dans d'autres pays, à partir de fin janvier.
Ce transfert ne va toutefois pas se traduire par des suppressions d'emplois car Fiat-Chrysler, un constructeur italo-américain dont le siège est aux Pays-Bas, entend utiliser les chaînes de production de Belvidere pour y fabriquer un autre véhicule.
GASTRONOMIE
Vidéo – Culinary Journeys avec le chef Enrique Olvera (Pujol, Mexico)
Enrique Olvera (Pujol, Mexico) : « La cuisine mexicaine est de plus en plus plébiscitée dans le monde entier » CNN / Atabula
Redzepi au Noma prépare son pop-up restaurant au Mexique, il part à la recherche de graines ancestrales Mayas
le prochain restaurant » pop-up » de Redzepi s’ouvrira au Mexique dans quelques mois, alors même si toutes les réservations sont déjà fermées car tout est complet pour toute la période, le chef communique sur l’approche culinaire qu’il va mettre en place
CULTURE
Mark Cohen, Mexico - L'Œil de la photographie
Au cours de huit voyages au Mexique, entre 1981 et 2003, le photographe américain Mark Cohen s’est rendu à Mexico, à Mérida, à Oaxaca et dans le Yucatan. Séduit par cet endroit qu’il qualifie de “surréaliste”, il promène son appareil photo, sans aucune intention anthropologique ou sociale.
L’accent de Diego Luna dans le dernier « Star Wars », source de fierté pour les Mexicains
Les non-hispanophones l’ont peut-être raté, mais il y a un détail dans le film qui n’a pas échappé notamment aux Mexicains. Le capitaine Cassian Andor, cadre de la rébellion et un des personnages principaux de Rogue One, est joué par l’acteur mexicain Diego Luna. Et il a un bon accent mexicain quand il parle anglais. Pour être plus précis, un accent chilango, celui de la capitale Mexico.
SPORT
Un couple prénomme son bébé «Griezmann» en hommage au footballeur
Le Figaro - 08/01/2017 [...] Plus récemment, en 2015, un couple de Mexicains a accueilli un petit «Andre Gignac Quistian Palomo.